- embastillement
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• 1429; de bastille1 ♦ Vx Établir (des troupes) dans une bastille.2 ♦ (1717) Hist. Emprisonner à la Bastille. Par ext. (plaisant) Emprisonner. — N. m. EMBASTILLEMENT , 1794 .⇒EMBASTILLEMENT, subst. masc.A.— Action d'entourer un lieu, une ville de fortifications, de bastilles; son résultat. L'embastillement de Paris nous mettrait à l'abri de l'invasion étrangère (CHATEAUBR., Mém., t. 4, 1848, p. 775).B.— Action d'enfermer quelqu'un à la Bastille et, p. ext., dans toute autre prison; son résultat. Cinquante jours d'embastillement de tout un lot d'accusés (BARRÈS, Scènes et doctr., t. 1, 1902, p. 271).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. Av. 1794 « emprisonnement à la Bastille » (Linguet ds BOISTE 1823); 2. 1838 « action d'entourer de forts » (Ac. Compl. 1842); 1841 (Alph. KARR, Guêpes, janvier ds LITTRÉ). Dér. de embastiller; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :4. Bbg. MAT. Louis-Philippe 1951, p. 38. — QUEM. 2e s. t. 1 1970.
embastillement [ɑ̃bastijmɑ̃] n. m.ÉTYM. Av. 1794; de embastiller.❖1 Hist. Action d'enfermer (qqn) à la Bastille, et, par ext. (plais.), action d'emprisonner.2 (1838). Vx. Action d'entourer (une ville) de bastilles, de fortifications.
Encyclopédie Universelle. 2012.